REGAIN, chapitre 2

Orange a présenté en instance centrale son « projet d’intention » de nouvelle réorganisation de grande ampleur, autrement désignée « Regain ». Les décideurs usent des mêmes subterfuges que l’état en présentant les réformes en été…

Les délégations syndicales y sont donc allées de leurs longues listes de questions tant le dossier restait imprécis, mais la direction n’a pas fait preuve d’une grande sincérité en retour, à part annoncer démarrer dès le mois de juillet une communication vers les salarié-es, commencer la conduite du changement en menant “des entretiens salariés/managers », en anticipation des séances institutionnelles d’information/consultation en CSE Central qui débuteront dès septembre.

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Rémunération Orange, la grande (dés) illusion

Au printemps, SUD dénonçait déjà l’accord NAO, conclu entre les deux Organisations Syndicales majoritaires et les dirigeants d’Orange, qui impose toujours plus d’austérité aux salarié·es, qui doivent se contenter de seulement 60 millions d’€ tandis que ruissellent, chaque année, 2 milliards d’€ de dividendes sur ses actionnaires.

C’est toujours plus pour le capital et toujours moins pour le travail.

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Orange prépare une nouvelle réorganisation : « Regain »… ou rechute ?

La direction d’Orange a prévu de présenter aux organisations syndicales les grandes lignes d’un nouveau projet de réorganisation baptisé « Regain ». Officiellement, il s’agit de « simplifier les modes de fonctionnement » et de renforcer la compétitivité. En réalité, c’est surtout une nouvelle vague de réorganisation qui va s’abattre sur des équipes déjà fragilisées par des années de restructurations successives.

Ce plan concerne 12 des 17 directions d’Orange France, soit une large part de l’entreprise : commercial, technique, relation client, finance, RH, stratégie… En clair, peu de métiers seront épargnés. Les collègues n’ont même plus le temps de s’adapter à une organisation que la suivante leur tombe dessus. Comment construire des repères, stabiliser des collectifs, trouver du sens au travail dans ce tourbillon permanent ?

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Rapport annuel d’activité des Médecins du travail, Médecins et élues, même diagnostic

Lors du Comité Social et Économique de mai, les médecins du travail ont présenté leur rapport annuel d’activité qui dresse un tableau sans appel : les conditions de travail se dégradent toujours plus, et les effets sur la santé mentale et physique des salariés sont de plus en plus marqués. Ce constat, devenu malheureusement habituel, fait écho aux alertes que SUD porte depuis nombreuses années.

Une politique immobilière qui alimente un climat d’instabilité et accentue le fossé entre les décisions prises par la direction et la réalité vécue sur le terrain, le manque d’investissements dans les environnements de travail, les réorganisations à répétition, les déménagements imposés, une densité de postes de travail sur certains sites insuffisants : parfois moins de six bureaux pour dix salariés. Résultat : les équipes sont éclatées, les collectifs se disloquent, et un sentiment d’isolement grandit.

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Pour qui bosse-t-on réellement ?

Le 21 mai dernier, lors de l’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, le verdict est tombé : 0,75 € de dividende par action ont été validés, soit plus d’un milliard d’euros redistribués aux actionnaires. Une pluie d’or pour les spéculateurs, pendant que les salariés, eux, se contentent de quelques miettes.

Et qui profite le plus de ce pactole ? Des fonds d’investissement rapaces comme BlackRock, Vanguard ou Norges Bank, mais aussi l’État et Bpifrance, bien contents de se s’engraisser grâce a nos efforts quotidiens.

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ASC : Prestations en baisse, trésorerie en hausse !

Le bilan comptable des Activités Sociales et Culturelles (ASC) a été présenté lors du CSE de juin. Et le constat est sans appel : les comptes sont largement excédentaires. Malgré les multiples alertes émises ces derniers mois, les coupes budgétaires, les restrictions imposées et les choix contestables de gestion, il s’avère que les finances des ASC sont non seulement saines, mais excèdent largement les besoins affichés.

Alors pourquoi cette politique d’austérité ? Pourquoi tant de restrictions sur les aides aux familles fragilisées, les prestations, les activités culturelles, les aides aux vacances ou les événements, alors que les moyens sont bel et bien là ?

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Projet immobilier Massalia, un chantier à rallonge, un échec annoncé

Depuis le lancement du projet immobilier Marseille Massalia, SUD n’a cessé d’alerter sur les dangers d’un regroupement imposé à Saint-Mauront. Aujourd’hui, les faits parlent d’eux-mêmes : ce projet est un échec. Initialement prévu pour le printemps 2024, le chantier accumule retards et dysfonctionnements. Ce bâtiment censé être « comme neuf » révèle au contraire une série de problèmes : sanitaires, techniques et de sécurité qui dégradent lourdement les conditions de travail et la qualité de vie des salariés.

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Retraite : Sans surprise, le conclave a fait pschitt

Ni blanche, ni noire, le conclave n’aura finalement dégagé aucune fumée. Son échec était programmé depuis le départ. Ni le gouvernement ni le patronat n’entendaient concéder quoi que ce soit aux travailleur·euses. Encore moins revenir sur les 64 ans d’âge légal de départ. Au contraire, tous deux souhaitent reculer encore et encore cet âge légal pour éviter la catastrophe financière alors que le rapport du COR est loin d’être aussi alarmiste que ce que son président a tenté de faire croire. Pour ne pas dire qu’il a tout simplement menti.

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Amundi, nos placements ne doivent pas financer l’inacceptable !

En 2024, Amundi, gestionnaire de l’épargne salariale chez Orange a investi 2,84 millions d’euros dans Elbit Systems, un géant israélien de l’armement. Cette entreprise fournit des drones, des munitions, des systèmes de surveillance massivement utilisés par l’armée israélienne à Gaza. Des armes qui ont contribué à des bombardements meurtriers sur des populations civiles, dénoncés par de nombreuses ONG comme des violations du droit international.

Que cela signifie concrètement ?

Que l’épargne des salariés d’Orange, issue de notre intéressement et de notre participation, peut aujourd’hui financer des outils de guerre. Que nous sommes pris en otage dans des investissements qui contredisent nos valeurs les plus fondamentales : respect de la vie humaine, paix, justice.

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Arrêt maladie pour les fonctionnaires d'Orange

À partir du 1er mars 2025, la loi de Finances révise les conditions d’indemnisation des congés maladie pour les fonctionnaires, y compris ceux d’Orange : la rémunération sera désormais limitée à 90 % du traitement durant les trois premiers mois, contre 100 % auparavant.

Par relevé de décision, Orange décide de prendre en charge les 10% sur les 45 premiers jours, maintenant ainsi la rémunération nette du fonctionnaire. A partir du 46ième jour le relai est pris par le régime collectif obligatoire de prévoyance selon les conditions du contrat.

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