Synthèse des plans d’actions liés à l’enquête triennale Conditions de Travail et Stress 2025


Au CSE d’octobre, la direction a présenté un dossier sur la synthèse des plans d’actions liés à l’enquête triennale Conditions de Travail et Stress 2025 du périmètre DTSI

À la lecture de ce plan d’action, on pourrait presque y croire : “mieux accompagner les salariés”, “acculturer les managers”, “donner des perspectives”, “prévenir les risques”…

Sur le papier, les intentions paraissent louables. Mais dans les faits, le scénario est tristement connu : ce sera encore aux salariés de s’adapter aux transformations décidées d’en haut, et aux managers de “porter” les sujets, de tenter d’amortir les chocs, de réguler tant bien que mal une charge de travail toujours plus lourde.

Depuis la création du CNPS, les constats s’accumulent, les plans d’actions se succèdent, les mots changent… mais les conditions de travail, elles, ne s’améliorent pas.

Les indicateurs de cette dernière enquête sont particulièrement inquiétants. Les risques psychosociaux augmentent, la charge mentale explose, le sens du travail s’effrite un peu plus chaque jour. Il est donc légitime de s’interroger cette dégradation continue. Faut-il y voir une limite des préconisations du cabinet SECAFI, qui ne remet jamais en cause la politique de l’entreprise ? Ou bien une absence de volonté d’Orange, qui refuse de mettre les moyens nécessaires pour que la situation s’améliore ? Sans doute les deux.

À force de “plans d’actions” sans action réelle, le CNPS devient le miroir d’une entreprise qui écoute sans entendre.

A SUD, nous le répétons sans relâche : tant que la direction persistera à confondre accompagnement et adaptation contrainte, les indicateurs continueront à se dégrader et la direction devra assumer le désengagement légitime des collègues.

DTSI