Les riches sont de plus en plus riches tandis que nos salaires sont gelés. Alors que les entreprises du CAC 40 ont réalisé plus de 130 milliards d’euros de bénéfices en 2024, le gouvernment continue de vouloir faire les poches des travailleurs et travailleuses tout en coupant dans les budgets des services publics. Au prétexte des annonces et mesures délétères de Trump, il veut nous infliger la sanction supplémentaire d’un “effort de guerre” mené au détriment de nos acquis sociaux qui viendrait encore aggraver les politiques actuelles. Secteur social, éducation, hôpital, culture, petites lignes SNCF… les exemples de coupes budgétaires dans nos services publics ne manquent pas et cela concerne l’ensemble de la population qui en est usagère.
Le 1er mai doit marquer une première étape pour reprendre l’offensive toutes et tous ensemble :
- pour l’augmentation des salaires et des pensions
- pour le retrait de la réforme des retraites : 64 ans c’est toujours non !
- pour un autre budget, qui prenne en compte les impératifs sociaux et écologiques
Alors que l’extrême droite est à l’offensive en France comme en Argentine, en Italie, en Hon-grie, en Israël ou aux États-Unis, le 1er mai doit également être l’occasion d’un grand moment de riposte antifasciste et populaire.
Profitons-en pour marquer notre solidarité avec les peuples victimes des guerres, en Palestine, en Ukraine et partout ailleurs. Tandis que les marchands de morts se frottent les mains, les populations souffrent. Il est hors de question d’accepter le sacrifice de nos droits sociaux au profit d’une “économie de guerre” qui enrichira toujours plus les plus riches.
Toutes et tous dans les manifestations du 1er mai