Le Rapport du Comité National de Prévention du Stress


Créé à l’initiative de SUD après la crise sociale de 2008 et rejoint par les autres syndicats, le Comité National de Prévention du Stress (CNPS) vient de rendre ses dernières conclusions.

Cette enquête constitue un véritable baromètre de la situation sociale au sein d’Orange. Elle doit servir d’outil d’analyse pour identifier les points critiques, mettre en lumière les problématiques rencontrées par les salariés et engager des actions d’amélioration concrètes.

Pourtant, depuis des années, au fil des enquêtes, les indicateurs se détériorent et les plans d’action successifs n’y changent rien. Pire encore, en 2024 la direction a tenté d’évincer le cabinet agréé en essayant d’imposer BVA, un institut de sondage non agréé en santé et conditions de travail, pour ainsi contourner les indicateurs reconnus par le ministère du Travail.

Le rapport sera prochainement examiné par périmètre CSSCT. Cependant, l’expérience nous a montré que la direction ne remettra jamais en cause les décisions de Christel Heydemann et son obsession de la rentabilité, pourtant responsables d’une souffrance généralisée.

Plutôt que de questionner ces choix stratégiques, les RH et le service de prévention privilégieront des formations sur la “gestion de la charge de travail”, “l’acceptation du changement” ou encore “l’adaptation aux réorganisations”.

En d’autres termes, il s’agira d’apprendre à subir plutôt qu’à revendiquer de meilleures conditions.

Pour SUD, cette enquête ne doit pas être un simple outil de communication destiné à donner l’illusion que la direction d’Orange se préoccupe du bien-être de ses salariés.

Lire notre tract ICI

#DTSI