Au point n°7 du CSE d’avril, la situation d’une collègue laissée sans poste ni perspective pendant plus d’un an. Après deux mois d’arrêt maladie, elle est déclarée inapte à son poste en décembre 2023. Et ensuite ? Rien. Aucun vrai accompagnement. Un long silence. Et ce, malgré l’obligation légale de l’employeur de reclasser un salarié déclaré inapte (L1226-2 du Code du travail). Cette inaction n’est pas seulement inhumaine, elle est aussi illégale. Pendant 16 mois, notre collègue est restée sans nouvelle affectation, sans mission, sans visibilité. Juste rémunérée, a fini par répondre la direction, comme si cela suffisait à compenser l’abandon.
[Lire]Orange Afrique et Moyen-Orient, un développement sous tutelle
Le marché télécoms français est saturé, peu rentable, régulé. Alors Orange regarde ailleurs, et notamment vers l’Afrique et le Moyen-Orient, vue comme un nouvel eldorado, un gisement de profits à exploiter. Le satellite devient l’outil idéal pour connecter, tracer, vendre sans avoir à investir massivement dans des infrastructures locales ou des compétences durables.
En mars 2025, Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) annonçait un partenariat pluriannuel avec Eutelsat, pour « réduire la fracture numérique » dans les zones isolées. Derrière les discours vertueux, il faut bien voir ce qu’est cette opération : une ouverture de marché pour Orange, à grande échelle.
[Lire]ASC DTSI, pourquoi tant de haine ?
Depuis plusieurs mois, nous constatons une série de décisions prises par le bureau des Activités Sociales et Culturelles qui vont à l’encontre des valeurs de solidarité que nous portons.
Avec la politique instaurée sans concertation du bureau des ASC, ce sont désormais les familles monoparentales et personnes (ou ayant droit) en situation de handicap qui sont directement visées.
SUD refuse cette logique de tri social, cette pratique instaure une inégalité de traitement injuste et discriminante qu’il nous est impossible de cautionner .
[Lire]Orange liquide sa filiale Océan
Encore une fois, Orange vend. Encore une fois, ce sont les salariés qui trinquent. Le 30 avril 2025, Orange Business a annoncé être entré en négociation exclusive avec le groupe germano-suisse Shiftmove pour se débarrasser d’Océan, sa filiale spécialisée dans la gestion de flottes de véhicules. Une entreprise de 170 salariés, répartis entre Saint-Denis, Aix-en-Provence et plusieurs implantations internationales, que le groupe avait fièrement rachetée en 2015 pour développer son activité B2B autour des objets connectés.
[Lire]Genre et santé au travail : Orange doit ouvrir les yeux
Depuis 2014, la prise en compte du sexe et du genre dans l’évaluation des risques professionnels est une obligation légale.
Pourtant, il aura fallu des années d’interpellations syndicales pour que cette réalité commence (enfin) à être prise au sérieux par la direction. Grâce aux interventions répétées de SUD, la question du DUERP genré a été remise sur la table.
Et si les avancées restent timides, des premiers pas ont été franchis, mais on est encore loin du compte. Pour SUD, il est temps de passer à l’action : évaluer réellement les risques pour toutes et tous, intégrer la question du genre à toutes les étapes de prévention, et mettre fin aux angles morts des politiques de santé au travail.
[Lire]Direction du Système d'Information, modernisation ou liquidation sociale ?
Sous le prétexte d’une nécessaire adaptation aux « technologies émergentes ». Une transformation majeure se prépare à la DSI. Une réorganisation longue, brutale aux conséquences profondes. Un plan méthodique d’externalisation, de suppression d’emplois et d’ activités stratégiques (IA, Cloud, 5G…) transférées à des entreprises de services du numérique.
Selon la chefferie de projet, les conséquences sont déjà chiffrées : un tiers des salariés changerait d’activité, parfois sans lien avec leurs compétences actuelles, un tiers resterait pour gérer les relations avec les partenaires externes, et un tiers serait en fin de parcours professionnel au terme de cette transformation
[Lire]Préavis de grève pour la journée du 13 mai 2025 couvrant l’ensemble des personnels fonctionnaires et contractuels de la DTSI
SUD PTT dépose un préavis de grève pour la journée du 13 mai 2025 (de 00h00 à 24h) couvrant l’ensemble des personnels fonctionnaires et contractuels de la DTSI, quel que soit leur régime de travail, ainsi que tous les personnels susceptibles de les remplacer dépendants de votre direction. Pour les services de nuit, ce préavis débutera la veille à̀ 17h00 et se terminera le lendemain à̀ 7h00.
Ce préavis est motivé par les revendications suivantes :
[Lire]Orange invisibilise les risques pour la santé de ses salariées
Les résultats du dernier sondage CNPS sont alarmants. La baisse constante et rapide des effectifs combinée à la complexification des taches nous confrontent à une intensification du travail qui peut vite engendrer des risques pour notre santé.
A chaque dégradation des conditions de travail, les salariées femmes payent un plus lourd tribut pour leur santé que les salariés hommes.
lire dans notre tract : pourquoi un DUERP genré est indispensable
[Lire]Le 1er mai, journée internationale des travailleuses et des travailleurs : toutes et tous dans la rue !
Les riches sont de plus en plus riches tandis que nos salaires sont gelés. Alors que les entreprises du CAC 40 ont réalisé plus de 130 milliards d’euros de bénéfices en 2024, le gouvernment continue de vouloir faire les poches des travailleurs et travailleuses tout en coupant dans les budgets des services publics. Au prétexte des annonces et mesures délétères de Trump, il veut nous infliger la sanction supplémentaire d’un “effort de guerre” mené au détriment de nos acquis sociaux qui viendrait encore aggraver les politiques actuelles. Secteur social, éducation, hôpital, culture, petites lignes SNCF… les exemples de coupes budgétaires dans nos services publics ne manquent pas et cela concerne l’ensemble de la population qui en est usagère.
[Lire]Des mots creux, des applaudissements honteux au CSE DTSI
Le CSE de fin mars a été l’occasion pour Anne Champeaux, nouvelle présidente du CSE de la DTSI, de se présenter aux élus et de livrer sa vision du dialogue social a DTSI.
Sans surprise, son intervention était truffée de formules bien rodées : écoute, respect mutuel, talents, confiance, le tout emballé dans un discours faussement bienveillant sur le dialogue, la qualité de vie et les conditions de travail
Mais derrière cette façade lisse et polie, pas un mot sur la souffrance réelle dans les équipes, pas un mot sur les réorganisations violentes, les suppressions de postes, pas un mot sur l’enquête CNPS, sur nos alertes ou celles des services de santé.
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